Les questions les plus fréquentes

Elle fait la synthèse de très nombreuses observations et permet de déceler les capacités de chacun.

Elle montre la forme d’intelligence, le rythme de la pensée, la curiosité, l’ouverture d’esprit, le mode de discernement. Mais aussi l’ambiance la plus favorable à un épanouissement personnel, l’organisation, l’endurance, le sens de la discipline, l’indépendance, le collectif, les capacités relationnelles, l’écoute, la patience, le sens de l’éthique,etc.

C’est comme une boussole qui oriente notre propre quête.

Mieux se comprendre permet de trouver son chemin et d’être en cohérence avec soi-même, d’oser développer son talent et de s’orienter vers un horizon qu’on a choisi, mais qu’on n’aurait pas forcément osé aller auparavant.

C’est la meilleure façon d’aborder une reconversion, un coaching ou un bilan professionnel.

C’est un constat alarmant. L’utilisation intensive du clavier a une réelle conséquence sur les capacités à former les lettres, sur l’aisance du tracé et la rapidité d’exécution : cercle vicieux où moins on écrit, moins on veut écrire.

« Qu’on écrive désormais beaucoup moins qu’autrefois et que les volumes de correspondance si intéressantes, si révélatrices des écrivains des siècles passés demeurent des trésors sans suite ne doit pas être dramatisé et n’est peut-être pas grave si, pour les jeunes, l’apprentissage de l’écriture continue de leur en assurer les bénéfices multiples au moment crucial de l’enfance, lorsque les circuits neuronaux se mettent en place. Il ne s’agit pas d’un attachement passéiste au graphisme mais du développement des capacités mentales des jeunes, de la mise en œuvre des potentialités de leur cerveau et de leur intelligence qui sont simulés par l’acquisition progressive de la lecture, de l’écriture, du calcul. »

Anne-Marie Simond, Quel avenir pour l’écriture manuscrite à l’ère informatique : vestige du passé ou instrument irremplaçable du développement des facultés cognitives humaines ? Extrait de la revue trimestrielle de la SFDG La graphologie, N° 293 de janvier 2014, page 41.

Oui, il est important de le préciser.

Oui.

Une écriture tremblée pourrait être celle d’une personne âgée tout comme celle d’une personne atteinte d’une déficience neurologique, ou psychomotrice, ou d’une personne alcoolique. Une tumeur cérébrale à l’origine d’une détérioration du graphisme peut tout à fait se développer chez un sujet jeune comme chez un sujet âgé.

Le handicap, l’AVC, la sclérose en plaque, la bipolarité, l’alcoolisme ou être sous l’emprise de drogue changent l’écriture.

En graphologie, les photocopies ne permettent pas de faire un examen approfondi sur l’observation de la pression, la vitesse, les mouvements.

En expertise d’écriture, la photocopie pénalisent et ne permet pas de vérifier si le document a été l’objet de manipulation frauduleuse.

Non.

« Un certain nombre d’a priori circulent sur l’écriture des femmes qui serait plus grande que celle des hommes, sous prétexte que les premières sont plus affectives et les seconds plus rationnels. De tout temps, il y eut des écritures de petit calibre émanant de femmes plus intellectuelles que portées à se répandre en sentiments et des écritures d’hommes grandes et expansives extériorisant leur affectivité sans restriction. La dimension de l’écriture n’est pas liée au sexe, mais dérive de la personnalité du scripteur. »

Suzanne Schmitt, Graphologie et expertise en écriture, L’Harmattan, Paris, 2018.

La signature est un élément essentiel dans une analyse graphologique, car c’est par elle que le scripteur endosse la responsabilité de ce qu’il a écrit. L’analyse ne doit donc être pratiquée que sur un document signé. C’est aussi et surtout parce qu’elle exprime la manière dont la personne veut être perçue par le monde qui l’entoure.  

Il faut au moins 10 lignes signées, écrites à l’encre (pas au crayon de bois), non dictées et non copiées.

Oui. La norme Afnor a permis de faire reconnaître la graphologie comme outil à la sélection professionnelle dans sa place parmi les techniques utilisées dans le processus du recrutement.

L’expertise en écriture est souvent confondue avec la graphologie, bien que les deux disciplines s’appuient sur un matériau commun : l’écriture. Si la graphologie vise à établir un portrait psychologique d’une personne, l’expertise est un acte technique, visant à confirmer ou infirmer si un tel est le rédacteur et le signataire d’un chèque, d’un testament olographe, d’une lettre anonyme, de registres, de mentions manuscrites portées sur des tableaux…

La justice a souvent recours à des experts en écriture pour authentifier des écrits, mais peut aussi être également consultée par des particuliers désireux d’avoir l’avis d’un spécialiste avant d’engager une procédure officielle.

Non, le quotient intellectuel se détermine à l’aide de tests spécifiques. C’est le rôle du psychologue. La graphologie renseigne sur le mode de raisonnement, la qualité du jugement, sur les différentes formes d’intelligence : concrète, pratique, abstraite, la démarche intuitive ou rationnelle…

L’écriture ne prend pas en compte non plus la mémoire (à court ou long terme, parcellaire ou encyclopédique, intact ou altéré).